.
Victor Hugo (1802-1885), une légende dans le
siècle

Pour le moment les liens avec notre famille et
Victor HUGO sont :
- Bertranne DU ROCHER aïeule (6ème génération)
de Victor Hugo mariée en secondes noces le 21 novembre 1627 avec notre Julien GUIBOURG au Petit-
Auverné. Ils ont eu 3 enfants Pierre, Perrine et Thomas qui sont donc les demi-frères
et soeurs de
notre Nicolas GUIBOURG (fils de Julien) et de Sulpice HANDORIN
(fils de Bertranne et Pierre HANDORIN) aïeul de Victor (5ème génération) et

Acte mariage Julien GUIBOURG et Bertranne Du Rocher
-
Julien GUIBOURG Marié le 21 novembre 1627
, PETIT AUVERNE 44, avec BERTRANDE
DUROCHER 1597-1652 dont

Naissance de PIERRE GUIBOURG en 1628 fils de Julien et de Bertranne Du ROCHER

Décès Thomas GUIBOURG fils de Julien GUIBOURG et Bertranne du ROCHER

NAISSACE MATHURIN HANDORIN FILS DE PIERRE ET BERTRANNE DU ROCHER en juillet 1625
JEAN HANDORIN ET Jeanne ROLLAND
JEAN HANDORIN
et Julienne BINOT
"Par contre on
trouve bien au Petit-Auverné le 16 juillet 1643, l'acte de mariage non
filiatif des parents Sulpice HANDORIN, sieur de la Courtberas, et
Elisabeth LEBRETON. Tous les deux sont baptisés au Petit-Auverné
respectivement en 1618 et 1620 On sait donc que l'époux est fils de
Pierre HANDORIN, sieur de la Nouée et Bertranne DU ROCHER, et l'épouse
fille de Jan LEBRETON et Marie LAMBERT.
Bertranne DU ROCHER s'étant
remariée à Julien GUIBOURG,
tous les généalogistes qui ont dans leurs ancêtres au Petit-Auverné des
HANDORIN, LEBRETON, GUIBOURG voire
LAMBERT, peuvent donc espérer se dire parent du plus illustre poète
français !"
Bonne chance, mes
cousins ! René
BOITEAU
ET
- Jeanne
GUIBOURG fille de Guillaume GUIBOURG et Jacquette HANDORIN - arrière petite
fille de notre Julien GUIBOURG et Louise YRON nos aïeux , et arrière petite
fille de Jean HANDORIN et Jeanne ROLLAND aïeux de Victor HUGO

« une liberté sans usurpation et sans violence, une
égalité qui admettra la croissance naturelle de chacun, une fraternité non de
moines dans un couvent, mais d'hommes libres, donnera à tous l'enseignement
comme le soleil donne la lumière. » Victor Hugo

La révolution de 1848 marqua un tournant dans la vie de
Victor Hugo, qui commença alors une carrière politique. Le 2 décembre 1851, le
poète tenta d’organiser la résistance au coup d’Etat. Puis il dut partir et se
réfugia à Bruxelles. Son opposition féroce à Napoléon III, qu’il appelait «
Napoléon le Petit », le rendit très populaire. Rayé en 1859 de la liste des
proscrits, il refusa de rentrer en France avant la chute du Second Empire.
Installé à Jersey, puis à Guernesey, il revint à Paris en 1870, au lendemain de
la proclamation de la IIIe République. Il condamna les violences de la Commune
mais protesta contre sa répression. Elu sénateur en 1876, il termina ses jours
dans la gloire officielle et eut des obsèques nationales en 1885.

1er juin
1885 : les grandioses obsèques nationales de Victor Hugo. Victor
Hugo est mort le 22 mai 1885.

Dans son testament, Victor Hugo a écrit : “ Je donne 50 000 francs aux pauvres.
Je désire être porté au cimetière dans leur corbillard. La France en deuil lui
fit des funérailles nationales. Dans la nuit du 31 mai au 1er juin
1885, l’Arc de Triomphe fut transformé en chapelle ardente. La dernière
traversée de Paris du grand homme qui, refusant « l’oraison de toutes les
églises », avait demandé « une prière à toutes les âmes », commença à 11 h 30
min ; elle s’acheva à 19 heures au Panthéon. Des centaines de milliers de
Parisiens suivirent le cortège de l’Arc de Triomphe au Panthéon où il fut
inhumé. L’apothéose républicaine, l’orgie funèbre et la fête foraine se mêlèrent
étroitement dans cet événement-spectacle.

Quelques poésies .... choisies ....
L'aube est moins claire
L'aube est moins claire...
L'aube est moins claire, l'air moins chaud, le ciel moins pur ;
Le soir brumeux ternit les astres de l'azur.
Les longs jours sont passés ; les mois charmants finissent.
Hélas ! voici déjà les arbres qui jaunissent !
Comme le temps s'en va d'un pas précipité !
Il semble que nos yeux, qu'éblouissait l'été,
Ont à peine eu le temps de voir les feuilles vertes.
Pour qui vit comme moi les fenêtres ouvertes,
L'automne est triste avec sa bise et son brouillard,
Et l'été qui s'enfuit est un ami qui part.
Adieu, dit cette voix qui dans notre âme pleure,
Adieu, ciel bleu ! beau ciel qu'un souffle tiède effleure !
Voluptés du grand air, bruit d'ailes dans les bois,
Promenades, ravins pleins de lointaines voix,
Fleurs, bonheur innocent des âmes apaisées,
Adieu, rayonnements ! aubes ! chansons ! rosées !
Puis tout bas on ajoute : ô jours bénis et doux !
Hélas ! vous reviendrez ! me retrouverez-vous ?

La cicatrice
Une croûte assez laide est sur la
cicatrice.
Jeanne l'arrache, et saigne, et c'est là son caprice ;
Elle arrive, montrant son doigt presque en lambeau.
- J'ai, me dit-elle, ôté la peau de mon bobo. -
Je la gronde, elle pleure, et, la voyant en larmes,
Je deviens plat. - Faisons la paix, je rends les armes,
Jeanne, à condition que tu me souriras. -
Alors la douce enfant s'est jetée en mes bras,
Et m'a dit, de son air indulgent et suprême :
- Je ne me ferai plus de mal, puisque je t'aime, -
Et nous voilà contents, en ce tendre abandon,
Elle de ma clémence et moi de son pardon.

Jeune fille, l'amour, c'est d'abord un miroir
Jeune fille, l'amour, c'est d'abord un miroir
Où la femme coquette et belle aime à se voir,
Et, gaie ou rêveuse, se penche ;
Puis, comme la vertu, quand il a votre coeur,
Il en chasse le mal et le vice moqueur,
Et vous fait l'âme pure et blanche ;
Puis on descend un peu, le pied vous glisse... - Alors
C'est un abîme ! en vain la main s'attache aux bords,
On s'en va dans l'eau qui tournoie ! -
L'amour est charmant, pur, et mortel. N'y crois pas !
Tel l'enfant, par un fleuve attiré pas à pas,
S'y mire, s'y lave et s'y noie.

En marchant le matin
Puisque là-bas s'entr'ouvre une porte vermeille,
Puisque l'aube blanchit le bord de l'horizon,
Pareille au serviteur qui le premier s'éveille
Et, sa lampe à la main, marche dans la maison,
Puisqu'un blême rayon argente la fontaine,
Puisqu'à travers les bois l'immense firmament
Jette une lueur pâle et calme que la plaine
Regarde vaguement,
Puisque le point du jour sur les monts vient d'éclore,
Je m'en vais dans les champs tristes, vivants et doux ;
Je voudrais bien savoir où l'on trouve une aurore
Pour cette sombre nuit que nous avons en nous !
Que fait l'homme ? La vie est-elle une aventure ?
Que verra-t-on après et de l'autre côté ?
Tout frissonne. Est-ce à moi que tu parles, nature,
Dans cette obscurité ?
