SUR LA TRACE DES ROUSSEL EN TOURAINE

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vue de la Loire de nuit


Génération 1



François ROUSSEL

voit le jour à une date inconnue.
Il est le fils légitime de parents non connus.

François sera Marchand Maître Ouvrier en Soye à Tours.

Il épouse
Renée DESCHAMPS, la fille légitime de parents non connus.
Ce couple aura
- Jean-François né à une date inconnue, marié le 19 Juillet 1681 à Tours avec
Marthe BLANCHARD
 



TOURS

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Tours est une ville qui a un passé historique exceptionnel. De l'an 500 à l'an 1600 elle a toujours été au centre de la vie française. En dépit de nombreuses destructions, la ville a gardé un Patrimoine Architectural de premier ordre. Le Centre ville et plus particulièrement le Quartier Plumereau, rappellent l'époque où les Rois de France résidaient à Tours ou dans sa région.

A partir de Louis XI, les rois de France et la Cour séjournent fréquemment en Val de Loire et en Touraine. C'est l'origine de la construction de nombreux et splendides châteaux et demeures dans la région. Ce sont les Châteaux de la Loire.
La noblesse et la bourgeoisie de Tours occupe les plus hautes fonctions de l'état, ses membres (familles Briconnet, Beaune-Semblancay, etc ..) se construisent des châteaux en Touraine et de belles résidences à Tours.

Tours au XIe siècle: Remparts et Basilique Saint Martin

 

Le Vieux Pont
En fonction des crues (ou d'autres évènements) le Pont est fréquemment remanié, ainsi pendant l'hiver 1407-1408 une partie de l'ouvrage est emportée par la crue et les glaces. A partir du milieu du XVème siècle les modifications sont faites en pierres. Au XVIIème siècle il finit par etre complètement bati en pierre.
Le Pont a rendu de bons et loyaux services pendant sept siècles jusqu'au milieu du XVIIIème siècle où le nouveau pont construit en aval, à l'ouest, se substitue à lui. Le vieux pont tombe alors en désuétude.

 

 

La vie économique est rythmée par le trafic des voyageurs et marchandises sur la Loire, c'est l'époque prospère de la Marine de Loire.

Au milieu du XVIIIème siècle la ville est restructurée en particulier par la création d'un nouveau pont qui est prolongé par une grande artère la Rue Royale (maintenant rue Nationale). L'Intendant du Cluzel a eu un rôle déterminant dans la réalisation de ces opérations.

 

Le Centre ville et plus particulièrement le Quartier Plumereau, rappellent l'époque où les Rois de France résidaient à Tours ou dans sa région.
Place Plumereau, Tours (37)

Façades de la place Plumereau à Tours (37). L'ordonnancement de ces façades est parfait. Elles sont parfaitement alignées. Le parcellaire médiéval du XVe siècle apparaît ici : parcelles en "lanières", c'est-à-dire pignons ressérés mais murs gouttereaux plus larges.

 

logement etudiant tours

 

 

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Deux zones anciennes sont à parcourir , le Quartier Colbert et surtout le Quartier Plumereau. De nombreuses maisons médiévales à colombages ont été restaurées et donnent au quartier une atmosphère originale. Les plus anciennes remontent aux XII et XIIIèmes siècles.

Place Foire le Roi

La vente des étoffes se faisait place Foire le Roi lors de 2 grandes foires annuelles de 15 jours, en Mai et en Septembre.


Cette place tire son nom du fait qu'elle était l'emplacement des Foires Franches établies par le Roi Jean le Bon en 1356 et confirmées par Louis XI puis par Francois I en 1545. Du XIV au XVIIIème siècles la Place Foire le Roi était un des points les plus animés de Tours, elle accueillait les marchand et les bateleurs sur la Loire, alors fort nombreux. La fontaine date de 1518, elle recevait son eau de Saint Avertin, au sud de Tours.
La place servait aussi de lieu pour le supplice du pilori et l'exécution des condamnés.

La Maison du Croissant (photo ci-contre) donne un exemple de solide maison bourgeoise du XVème siècle, on l'appelle aussi la Maison de la Belle Teinturière. Elle se situe au carrefour de la rue de Constantine (ex rue Maufumier) et de la rue de Maillé. C'est dans ce quartier que s'installèrent, autour de 1470, les ouvriers en soie venus à Tours à la demande du Roi Louis

XI

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Génération 2

 

Jean-François ROUSSEL

 voit le jour à une date inconnue.

Il est le fils légitime de François ROUSSEL, Marchand Maître Ouvrier en Soye et de Renée DESCHAMPS.

 

Jean-François sera Marchand Maître Ouvrier en Soye.

 

Il épouse Marthe BLANCHARD, la fille légitime de Jacques BLANCHARD marchand Maître Passementier (Tisseur spécialisé dans la fabrication des rubans) et de Jacquine DROUET.

 

Ils se marient le samedi 19 juillet 1681 à Tours (St-Vincent).

 

Acte de mariage de Jean-François ROUSSEL et Marthe BLANCHARD le 19 Juillet 1681 (acte le plus ancien trouvé sur les ROUSSEL à Tours) Jean-François ROUSSEL marchand maître ouvrier en Soye fils du défunt François ROUSSEL et de défunte Renée DESCHAMPS ses père et mère le dit père était Marchand Maître ouvrier en soye de cette paroisse et Marthe BLANCHARD fille du défunt Jacques BLANCHARD marchand maître Passementier et de défunte Jacquine DROUET de cette paroisse ….

 

La manufacture de soie tourangelle

Cette « manufacture », spécifiquement urbaine, est, comme presque toutes les manufactures textiles, dispersée. Elle se présente sous la forme de petits ateliers domestiques, situés dans des maisons particulières et éparpillés dans quelques paroisses3. Physiquement, la manufacture est donc peu visible, mais le fait qu’elle soit présente partout, permet à ses membres de se rencontrer dans toute la ville : « Au lieu de quelques manufactures de soie, contenant chacune quelques centaines de métiers groupés dans un espace restreint, c’était comme une cité dans la ville et comme un monde de métiers, dont le bruissement animait du matin au soir les quartiers urbains et suburbains » L’organisation économique de cette manufacture est très hiérarchisée. Au bas de l’échelle se trouvent la plupart des métiers spécifiquement féminins, qui peuvent aussi être à la campagne : les rouetteuses, les encaneuses, les moulinières, les dévideuses, les ourdisseuses. Ensuite viennent ceux qui travaillent au tissage sur les métiers : les plus nombreux sont les ouvriers[ères] en soie, mais les maîtres-ouvriers y oeuvrent également, pour leur compte ou pour autrui. Dominique Godineau, en se fondant sur différents travaux de recherche, rappelle que, même si ces derniers possèdent une maîtrise et dirigent un atelier, ils sont sous la dépendance économique des marchands-fabricants ; leur statut est proche de celui des salariés… Enfin, au sommet de cette hiérarchie se trouvent les marchands-maîtres-ouvriers, les marchands-fabricants et les négociants qui contrôlent la production et la commercialisation de la soie.

Quartier où s'installèrent les ouvriers en soie au 17ème et 18ème siècle

 

HISTOIRE DE LA SOIE A TOURS

   

Le berceau de l’industrie de la soie

Au XVème siècle, les étoffes de soie, alors très prisées, devaient être importées d’Italie. Pour réduire cette dépense de 400 000 à 500 000 écus d'or, le roi Louis XI décide en 1466 de développer une production nationale à Lyon. Les Lyonnais protestent et la fabrication est finalement déplacée à Tours où est implantée en 1470 la Première manufacture royale de soie.


le roi par Lettres Patentes du 12 mars 1470 fait transférer à Tours la fabrique de " draps d'or et de soye ". La première manufacture royale de soie de Tours est née et c'est là que les artisans vont mettre au point une célèbre armure de tissage baptisée
Gros de Tours. Cette manufacture va connaître son apogée sous François Ier, en faisant vivre 45% de la population.
Louis XI invite des artisans italiens et grecs à s’installer à Tours, ville qui compte 8 000 métiers à tisser en 1546 et devient la capitale de la soie.

Cette activité connaît son apogée sous le règne de François Ier : elle fait vivre alors 45% de la population locale.

La vie quotidienne des ouvriers de la soie s’organise essentiellement au sein
d’ateliers qui sont à la fois un lieu de vie familiale et un lieu de production. Les
conditions de travail des ouvriers sont dures –de 12 à 16h de travail journalier. En
période de forte production, les femmes et les enfants sont mis à contribution. Par
ailleurs, les ouvriers sont dépendants des commandes qui leur sont passées et ils
sont les premiers à subir les à coups du marché de la soie .

Le travail est payé, non à la journée, mais à la pièce; les maîtres-ouvriers se concurrencent entre eux pour obtenir le travail, ce qui arrange bien les fabricants et concourt à maintenir les bas salaires.


au milieu du XVIème siècle, 400 à 500 ateliers de "soyeux" sont en activité et 40 000 personnes vivent de la soie à T ours.

du XVIIIème au XXème siècle, l'industrie de la Soie connaît des périodes successives de prospérité (sous Louis XV, elle devient "manufacture Royale de velours et de Damas façon Gênes) et de déclin (sous l'empire, Napoléon Ier préfère confier ses commandes à Lyon).

L'utilisation de la mécanique Jacquard va cependant redonner à Tours un certain prestige.

Malgré tout cela Tours finit par céder à Lyon sa place de capitale de la soie.
 

 

 

C’est au XVIIIe siècle que la soie tourangelle connait sa période de production la plus florissante et Tours retrouve sa notoriété avec son titre de Manufacture de velours et de damas façon Gênes.

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Génération 3

 

 

Jean-François ROUSSEL

 

 Voit  le jour 12 juillet 1682 - TOURS - (St-Vincent)

Il est le fils légitime de Jean-François ROUSSEL, Marchand Maître Ouvrier en Soye et de Marthe BLANCHARD.

Jean-François sera Maître Ouvrier en Soye.

1er mariage avec Marguerite Henry le 13 Juin 1711 , il est noté sur l’acte de mariage : témoins Louis ROGUET

Notaire à Cormery cousin de l’époux et Claude HUVET  notaire cousin de l’époux.

2ème mariage avec Marie Louviers.(Bouvier) le 12 Janvier 1722 Tours notre-dame de la Riche noté sur acte : naissance de l’époux Tours St-Simple , Ex_conj1 époux : + HENRY Marguerite

3ème mariage : Il épouse Marie-Anne CHRISTOPHE en 1725 le 17 Janvier la fille légitime de Louis CHRISTOPHE, Maître Ouvrier en Soye et d'Anne SERVAIS.

 

Ils se marient le mercredi 17 janvier 1725 à Tours St-Clement.

 

 

Le maître-ouvrier, lui, peut travailler pour plusieurs fabricants à condition de ne pas mélanger les fils qui lui ont été fournis. Par ailleurs il a l'obligation de porter l'ouvrage fini au "Bureau de la Communauté" pour être vérifié et qu'il y soit apposé "en tête et en queue sur une tirelle de deux pouces, les initiales de son nom, le nom et la qualité de l'étoffe, ainsi que le nombre des portées dont la chaîne est composée".

La vieille ville de Tours est particulièrement belle, elle a été considérablement assainie et restaurée ces années passées

 

 

 

Vue de la ville de Tours et sa cathedrale                    

 

 

Génération 4

 

André ROUSSEL

voit le jour à une date inconnue à St-Cyr sur Loire.

Il est le fils légitime de Jean-François ROUSSEL, Maître Ouvrier en Soye et de Marie-Anne CHRISTOPHE.

André sera Ouvrier en soye.

Il épouse Jeanne CHASSIER, la fille légitime d'Etienne CHASSIER jardinier et de Jeanne NAU.

Ils se marient le mardi 10 août 1751 à Tours.

 

 

L'apprentissage impose à l'apprenti de vivre chez le maître, celui-ci ayant à la fois un rôle de professeur et d'éducateur. Un règlement de Colbert fixe en 1667 la durée de l'apprentissage à cinq ans. L'âge minimum est de treize ou quatorze ans, mais il faut noter que la Manufacture emploie pour les travaux annexes beaucoup d'enfants plus jeunes qui n'ont pas le statut d'apprenti. Dans le contrat, le maître s'engage à "loger et coucher ledit apprenti, le nourrir de bouche, lui fournir feu et lumière, lui faire blanchir son gros linge et le perfectionner dans son art de fabricant en étoffes de soye, sans lui rien cacher de ce qui en dépend".

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Saint Cyr sur Loire dans un écrin de verdure

St-Cyr Sur Loire

 

 

Génération 5

 

Jean-François ROUSSEL

 voit le jour le vendredi 14 décembre 1759 à Tours 37.

Il est le fils légitime d'André ROUSSEL, Ouvrier en soye et de Jeanne CHASSIER.

Jean-François sera Voiturier par eau.

Il épouse Catherine PETIT, la fille légitime de Simon PETIT Vigneron et de Magdeleine CHIDAINE.

Ils se marient le lundi 30 juillet 1787 à Luynes 37.

Le 22 juillet 1797 naît son fils Jean-Louis. Jean-François est âgé de 37 ans.

 

 

La devise des mariniers de Loire : "Vilains sur terre, seigneurs sur l’eau"

Ils naviguaient en moyenne 150 jours par an, le reste du temps ils cultivaient la terre ou bien construisaient des bateaux pour un prochain voyage.

VOITURIER PAR EAU

: Marin d’eau douce est sans doute la meilleure définition du métier de voiturier par eau. Loin de ressentir cette appellation comme une insulte, les mariniers en sont fiers. Depuis des siècles, ils parcourent la vieille Europe en remontant inlassablement fleuves, rivières et canaux…
Halage animal ou halage à la bricole
Le marinier est chargé d’acheminer, par voie fluviale, des marchandises. Sur sa péniche, il peut en transporter ainsi jusqu’à cent tonnes. Ces marchandises sont de natures différentes selon la saison. On distingue la saison du colza, celle de l’ail, des betteraves, des oignons, des charbonnettes et même des pierres.
Pour tracter son embarcation, non encore motorisée, le marinier a deux solutions : soit le halage à la bricole, soit le halage animal.
Le halage à la bricole consiste à tirer le bateau à l’aide d’un harnais en tissu très résistant que l’on se passe en travers de la poitrine. Selon l’importance de la charge transportée, le marinier peut effectuer cette tâche seul, avec sa femme et ses enfants, ou faire appel à des professionnels. Les canalous du centre ou les carapatas du canal Saint-Martin sont souvent des clochards désireux d’améliorer leur fin de mois.
À la charnière du XIXème et du XXème siècle, le halage animal remplace progressivement le halage à la bricole. La traction animale peut prendre différentes formes : chevaux, mulets, ânes ou bœufs sont utilisés en fonction de la charge et des moyens du marinier.
À travers la France, deux grandes tendances se dessinent : dans le Nord, les mariniers louent les animaux à des charretiers, tandis que les mariniers du Centre en sont propriétaires et les transportent sur leur péniche. Le voisinage entre les partisans de ces deux tendances ne se fait pas toujours dans une grande sérénité : les bateliers du Nord fustigent les "boîtes à fumier" de ceux du Centre, qui méprisent ces "mangeux d’frites".


Voyager sans sortir de chez soi…
Les bateliers, souvent salariés de grandes sociétés, habitent des maisonnettes posées à même la marchandise ou à fond de cale si la barge est vide. Ces baraques les suivent de bateau en bateau et même, en cas d’inactivité passagère, de port en port.
Sur les embarcations des mariniers du Centre, les baraques sont généralement très exiguës. La vie du marinier et de sa famille se déroule essentiellement en plein air, quelles que soient les conditions climatiques.
Les bateliers du Centre disposent également, à côté de leur baraque, d’une écurie. Celle-ci permet d’entreposer de la paille et d’héberger les animaux la nuit et durant les périodes de chargement et de déchargement. Celles-ci sont souvent très longues car le transit des marchandises est effectué manuellement.
 

En 1782, la construction d'un barrage à Villandry détourne l'eau du Cher pour la faire se jeter dans la rivière de Foncher. La nouvelle embouchure "artificielle" du Cher fait de Savonnières un important port de transit entre le trafic fluvial et le trafic terrestre. Les quelques ports situés en aval du barrage de Villandry, privés d'eau, sont abandonnés. Le commerce des villes et des villages se partage alors entre échanson sur la Loire et Savonnières sur le Cher. Vins, céréales, fruits et animaux viennent grossir le volume des produits locaux embarqués au port de Savonnières

 

Berthenay

  

Construite entre les levées de la Loire et du Cher, la commune de Berthenay est classée quasi à 100 % en zone inondable et ses possibilités d’expansion sont limitées. Cela a une incidence sur le paysage qui est en grande partie protégé. Le patrimoine de Berthenay est composé de paysages de bocages, de haies, des bords de la Loire et du Cher, d’une faune et d’une flore (orchidées) remarquables
Vallée de la Loire (rive gauche), à proximité du confluent avec le Cher.

Point de vue sur le Bec de Cher.

Le Bec du Cher, jonction entre la rivière et la Loire
 

Le Bec du Cher, jonction entre la rivière et la Loire

Château de Villandry

 



 


Génération 6

 

 

Jean-Louis ROUSSEL

 

voit le jour le samedi 22 juillet 1797 à Berthenay.

 

 

Il est le fils légitime de Jean-François ROUSSEL, Voiturier par eau, âgé de 37 ans et de Catherine PETIT, âgée de 34 ans.

 

Métier de Jean-Louis ROUSSEL pêcheur et passeur de bac à Luynes en 1843 (noté sur acte mariage de son fils Jean-Louis, frère de François)

   Monetay sur Allier

 

Il épouse Françoise BOISVINET, née à Savonnières, la fille légitime de Michel BOISVINET et d'Anne JOURAND.

 

Ils se marient le lundi 26 juin 1820 à Savonnières.

Le 12 octobre 1829 naît son fils François. Jean-Louis est âgé de 32 ans.

 

Jean-Louis ROUSSEL est décédé le dimanche 6 février 1853, à l'âge de 55 ans, à Noizay (le Gros Ormeau)

 

Savonnières

 

La pêche en Loire.

Elle se pratiquait sous forme de barrages pour l'alose et le saumon. En travers du fleuve, on piquait des pieux qui permettaient de fixer et tendre le filet. A l'une des extrémités, un carrelet monté sur un système de levier avec contrepoids est manoeuvré à partir du bateau. Le pêcheur peut remonter le carrelet quand le poisson, après avoir longé le barrage, vient agiter les fils reliés au carrelet.

La nouvelle embouchure "artificielle" du Cher fait de Savonnières un important port de transit entre le trafic fluvial et le trafic terrestre. Les quelques ports situés en aval du barrage de Villandry, privés d'eau, sont abandonnés. Le commerce des villes et des villages se partage alors entre Bréhémont sur la Loire et Savonnières sur le Cher. Vins, céréales, fruits et animaux viennent grossir le volume des produits locaux embarqués au port de Savonnières

A cette époque les mariniers de Savonnières sont réputés pour leur habile navigation et pour leur honnêteté. Les marchands voituriers par eau des grandes villes ligériennes font appel à eux.
 

Une autre famille de voituriers par eau est déclarée "marchand en gros" , il s'agit de la famille TESSIER-BOISVINET, qui a le revenu imposable le plus élevé des voituriers par eau du bourg.

 

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Savonnières est situé sur la rive gauche du Cher à une quinzaine de kilomètres à l'ouest de Tours. Le bourg s'est construit au bord de la rivière, mais la plupart des hameaux sont situés sur le coteau calcaire qui domine d'une quarantaine de mètres le Cher.

 

 

 

décédé à son domicile du gros ormeau à Noizay.

Jean-Louis ROUSSEL est décédé le dimanche 6 février 1853, à l'âge de 55 ans, à Noizay (le Gros Ormeau)

 

 

 

 

Génération 7

 

François ROUSSEL

 Voit le jour le lundi 12 octobre 1829 à Luynes, la Bourrelière,  en Indre et Loire

La Bourrelière à Luynes lieu de naissance de François

 

 

 

 

Il est le fils légitime de Jean-Louis ROUSSEL, pêcheur, âgé de 32 ans et de Françoise BOISVINET, âgée de 37 ans.

 

 

 

 

 

LUYNES

 

François sera pêcheur et ensuite dans le Chemin de fer.

Son père Jean-Louis meurt le 6 février 1853 à Noizay, François est âgé de 23 ans.

Il épouse Anne DAVEAU, née à Pernay , Couturière, la fille légitime de Louis DAVEAU, journalier décédé à Cléré et d'Anne DEBAUGE.

 

Ils se marient le lundi 28 février 1853 à Noizay 37.

 

Le 17 mars 1861 naît son fils Georges. François est âgé de 31 ans.

 

François ROUSSEL est décédé le mercredi 3 mai 1893, à l'âge de 63 ans, à Angers, rue St-Lazare.

 

A habité également à

Noizay 1853 (mariage) (pêcheur à 23 ans)

Semblancay 1861 (naissance de Georges Alexandre) (employé chemin de fer à 32 ans )

La Ménitré (voir mariage de Françoise sa fille et soeur de Georges Alexandre en 1879 (employé chemin de fer 49 ans)

 

Château de Luynes

 

LUYNES

 

Le Château de Luynes

Cour intérieure du chateau de Luynes Cour intérieure du chateau de Luynes
Cour intérieure du chateau de Luynes
 
L'aile dans la cour du château est complétée au XVIIème siècle. Le château a été restauré au XIXème siècle, il appartient toujours à la famille des ducs de Luynes. 
 
 
Côté Est du chateau de Luynes

Les Halles
Elles étaient entourées par la Place du Marché qui allait jusqu'à la maison à colombages du XVème siècle. Elles conservent une belle charpente en bois. 

 

Le château XIIe domine majestueusement la Vallée de la Loire et la ville historique de Luynes, en témoignage d’un passé médiéval agité. Mais derrière le puissant mur d’enceinte se cache l »élégance et la convivialité d’une demeure familiale progressivement remaniée (XVe-XVIIe).

Louis XIII comptent parmi les hôtes les plus prestigieux de ce domaine, par attrait de la chasse et le renommée de ses châtelains : Maillé, Chambellan, Charles d’Albert, favori devenu Ier Duc de Luynes.



Aqueduc de Luynes
patrimoine public


Construit entre le IIème et le IVème siècle, il captait les eaux à la source de la pie noire et alimentait un habitat antique. D’une longueur totale de 1800 mètres, l’aqueduc était composé d’une partie aérienne de 600 mètres qui continuait ensuite sous terre sur 1 200 mètres. Il ne reste plus qu’une quarantaine de piles plus ou moins bien conservées sur les 90 d’origine.


Les Halles
rue des Halles - patrimoine public

Elles sont construites par les barons au XVème siècle en même temps que l’église. Elle est composée actuellement de quatre travées. Deux travées ont été détruites en 1913. Au-dessus de cette partie se trouvait un grenier servant de réserve.



Maison du XVème
4, rue Paul Louis Courier (bibliothèque municipale)

Cette superbe maison à colombages constitue avec les autres maisons à colombage de la rue des Halles l’une des richesses patrimoniales du vieux bourg de Luynes. Les quatre personnages sculptés sur la partie basse de la façade symbolisent le passage et la protection.

L’arrivée du chemin de fer en Touraine au printemps 1846 déclenche une petite révolution urbaine

En 1846 le chemin de fer est prolongé d'Orléans à Tours, puis, six ans plus tard jusqu'à Nantes. Progressivement des gares de marchandises vont remplacer les ports fluviaux.

1847 : le train met Paris à 6 heures de Tours (22 heures auparavant).

 

 

NOIZAY

 

Village dans le vignoble de Vouvray parmi les meilleurs de la vallée de la Loire
 

Il s'étend entre la Loire, au sud, la plaine céréalière et maraîchère traversée par la Cisse, et les coteaux consacrés au vignoble de l'AOC Vouvray. Le long du coteau se nichent à l'abri de la roche maisons troglodytiques, manoirs et gentilhommières.

 

 

Le vignoble du village de Noizay fait partie de l'appellation Vouvray, appellation très ancienne puisque d'aucuns affirment que Saint Martin, pendant l'édification de l'abbaye de Marmoutier vers 370, aurait fait planter les premières vignes sur les côtes de Vouvray...

 

La Closerie du Vieux Pressoir - Centre - Indre-et-LoireHabitation troglodyte

 maisons troglodytes Noizay

 

http://www.relaischateaux.com/RelaisChateaux/img/adherent/noizay/noizay-1-gd.jpg

 

Château de Noizay

Durant des siècles, Noizay et les communes situées au
Nord, profitèrent de la marine de Loire pour assurer le
commerce des vins, des céréales et autres produits. Trois
points d’embarquement, dont l’un à Villetissard, existaient
sur les bords du fleuve royal. Cependant, à la fin du
XIXe, l’arrivée du chemin de fer vint perturber puis sonner
le glas de ce mode de transport

 

 

SEMBLANCAY

 

Les grands moulins de Semblancay

 

A l'époque gallo-romaine Semblanciaco est desservi par une voie romaine qui reliait le Mans et Tours via "le Serrain" lieu d'une importante foire aux bestiaux. Est créé par Foulques Nerra un château féodal armé d'un des derniers donjons carrés. A la renaissance Jacques de Beaune grand argentier de François 1er est nommé baron de Semblançay, et y fait construire un logis renaissance où il donna chasses et fêtes. Plus tard Louis Jérôme Gohier (membre du Directoire) y naquit. Il fit connaître Joséphine à Napoléon Bonaparte. Le Domaine de la Source fut ensuite acheté par Léon Regnier (créateur de l'agence Havas), qui donna naissance à Yves, connu pour ses rôles au cinéma et TV (Commissaire Moulin). En 1923, Semblançay accueillait le grand prix de France de motos et autos avec les plus grands pilotes de l'époque.

 

 

Scénoféerie au château de Semblancay

 


 

Génération 8

 

 

Georges Alexandre ROUSSEL

 

 voit le jour le dimanche 17 mars 1861 à Semblancay (37).

Il est le fils légitime de François ROUSSEL, Chemin de fer, âgé de 31 ans et d'Anne DAVEAU, Couturière, âgée de 35 ans.

 

Georges sera Boucher

 

Il épouse Marie Louise LEVEILLE, la fille légitime de Louis François LEVEILLE et de Jeanne Perrine GUIBLAIS.

 

Ils se marient le samedi 23 janvier 1892 à Angers.

 

Son père François meurt le 3 mai 1893, Georges est âgé de 32 ans.

Le 12 avril 1898 naît son fils Léon. Georges est âgé de 37 ans.

 

 

 

 

PERNAY

 

DAVEAU

 

CLERE LES PINS

 

 

DAVEAU
DEBAUGE
 

 

ST-GENOUPH

 

BARRIER
BOIVINET
JOURAND
MOREAU
 

 

L'ANJOU

 

 

 

 

 

 

GENERATION 9

 

 

Léon Louis ROUSSEL

 

 Voit le jour le mardi 12 avril 1898 à Angers 49.

Il est le fils légitime de Georges Alexandre ROUSSEL, Boucher, âgé de 37 ans et de Marie Louise LEVEILLE, âgée de 31 ans.

Léon sera Ebéniste.

 

Il épouse Marcelle Emilienne BLANCHET, Employée de commerce, la fille légitime de Henry Léon René BLANCHET et de Joséphine Henriette PREVAULT. Parents aubergistes à Briollay en famille au moment de sa naissance.

 

ANGERS

 

QUARTIER ROUSSEL à Angers

68 rue St-Lazare domicile de François ROUSSEL et Anne DAVEAU et Georges Alexandre avant son mariage, - (ils ont habité également à La Ménitré (voir mariage de Françoise ROUSSEL le 15 Juin 1879 avec René CARRE à LA MENITRE, soeur de Georges Alexandre)

9 Rue Lionnaise, domicile de Georges Alexandre et boucherie,-

5 bis rue Moll, domicile de Georges Alexandre et Léon ROUSSEL (avant son mariage)

6 , rue Billard , domicile de Marcelle BLANCHET, épouse ROUSSEL

LA MENITRE en 1879 ( François  Employé en chemin de fer lors du mariage de sa fille Françoise (soeur de Georges Alexandre) avec René Carré agriculteur).

 

LA MENITRE

 

Gare de la Ménitré où François ROUSSEL travailla en 1879

 

 

LE BLANC-MESNIL

RUE JOSEPH DARRIET

 

 

Blanc-Mesnil : Domicile de Léon ROUSSEL et Marcelle BLANCHET et de la Famille ROUSSEL ensuite.