SOUCELLES

 

 

 

 

 

 

                            FAMILLE DE SOUCELLES (nos ascendants)

 

o Anseau & Madeleine de BAÏF soeur de Lazare de BAIF ( Ambassadeur à Venise et en Allemagne sous François Ier, il fut également poète, a protégé le jeune Ronsard à la Cour. Son fils est le poète Jean-Antoine de Baïf) (voir en fin de page la vie de Lazare de Baïf)

 
o Marie &1521 Guillaume DE LA GRANDIERE (Seigneur de Montgeoffroy Mazé) père de Jeanne (voir mariage Jeanne de La Grandière avec François de la Chapelle Seigneur de Champigné)

 

 Anceau de SOUCELLES x Madeleine LE BAÏF soeur de l'illustre Lazare LE BAÏF ambassadeur de François Ier à Venise et maitre des requetes et de Marthe LE BAIF dame de Chemans, fille de Jehan de BAIF sgr de Baif (Sablé-sur-Sarthe, 72), de Mangé et des Pins et Marguerite CHASTEIGNIER d'où
1. Marie de SOUCELLES x 18.4.1521 pc Pelletier notaire à Angers Guillaume de LA GRANDIERE seigneur de Montjouffray, de la Clairambaudière, de Foulels et de Lavau. C'est lui qui fera bâtir en 1543, la belle chapelle Sainte-Catherine de Montgeoffroy (témoins au mariage, Jean de CHEMANS seigneur de Moulins, René LE BAIF seigneur de Baif et Adone LE BAIF prieur de Champagné d'où
a. François de LA GRANDIERE seigneur de Montjouffray et de la Saulaye x 29.4.1544 au château deu Verger, en Anjou devant Mtre Jacquet notaire à Mathefelon Marguerite de SARCÉ fille de René de SARCÉ fille de noble René de SARCÉ seigneur de Sarcé et Catherine de PERIERS (témoins Ambroise de MAILLÉ dame du Bouchet et Jean de SARCÉ
b. Jeanne de LA GRANDIERE x 20.11.1544 François de LA CHAPELLE écuyer seigneur de la Coudre et de Turzay d'où postérité

 

A partir du XIIe siècle une famille de chevalerie qui s’était distinguée au cours des guerres bretonnes, reçut à titre de récompense la terre de Soucelles. Cette famille de seigneur a porté le nom deSoucelles pendant plus de cinq siècles.

Durant les guerres de religion, deux frères, Anceau et Marc de Soucelles, ont combattu pour la doctrine calviniste. Une répression rude fut menée contre la réforme, et le château de Soucelles appartenant aux seigneurs protestants fut incendié. En 1563, Charles IX accordera une restitution de dîmes, à titre de dédommagement, pour la reconstitution du château.

La famille de Soucelles ayant accumulé beaucoup de dettes a du vendre ses biens en laissant place à la famille de Boylesve à la fin duXVIIe siècle.

Les terres de Soucelles retrouvaient une nouvelle importance avec les fiefs de Noirieux et de la Roche-Foulques apportés par la famille de Boylesve.

Mais cette famille a également de plus en plus de difficultés pour régler ses dettes et doit se séparer de la châtellenie.

Un acte est passé le 11 juin 1772 qui fait de Jean-Baptiste Ménage le nouveau propriétaire des terres.

En 1776, Jean-Baptiste Ménage s’engage dans la reconstruction du château tombé en mauvais état. Le nouvel édifice, d’une grande sobriété, est de style Louis XIV, bâti d’après un plan rectangulaire.

Après la révolution J.B Ménage devient conseiller général et maire de Soucelles(1808-1830).

Durant la seconde guerre mondiale, la prairie de la « Grande Rivière » a servi pour des opérations aériennes particulières appelées « pick-up » ou ramassages. Il s’agissait de préparer le transport clandestin vers l’Angleterre d’agent de renseignement ou de personnalités tel que François Mitterrand.

Fichier:Soucelles - Château.jpg

 Le château d'origine médiévale a été reconstruit fin XVIe ou début XVIIe siècle. En 1772, les nouveaux 
propriétaires recomposent un ensemble bâti - parc d'agrément. Décor intérieur de très grande qualité. 

Eléments protégés MH : Le château en totalité, les pavillons de la chapelle & de la bibliothèque, l'orangerie et la
fuie, en totalité. Façades et toitures des écuries, communs, les terrains d'assiette de la partie du parc concernée 
par ces bâtis avec leurs murs de clôture et grilles du château, temple de Diane, sol d'assiette du bassin, potager, 
vestiges de serres, verger, écuries communs, ancienne chapelle, allée d'accès, cour des communs, ancienne fuie

Château de Soucelles 49140 Soucelles, propriété privée, visite des extérieurs !

Constitué au XIIe siècle, le domaine appartient jusqu'à la fin du XVIIe siècle à la maison de Soucelles. Gédéon de Soucelles acquiert La Roche-Foulques en 1622, date à laquelle la terre prend, mais sans droit, le titre de baronnie

(François de), chevalier en 1526, portait: de gueules, à trois chevrons d'argent.


Plusieurs membres de cette famille se signalèrent parmi les huguenots, au XVIe siècle. La terre de Soucelles, dont ils avaient le nom, était une baronnie au XVIIe siècle.


C’est dans un des bois dépendant du château^ 
que fut découvert le 4 fructidor an II l’abbé Far- 
deau, vicaire de Briolay, caché dans un souter- 
rain fermé par une trappe en bois et aboutissant 
à une chambre de 10 pieds carrés éclairée par une 
souche creuse. 
 


Conjuration d'Amboise

 

La conjuration d'Amboise, également appelée tumulte d'Amboise (mars 1560) est un coup d'État manqué, organisé par des gentilshommes protestants pour s'emparer de la personne du roi François II et le soustraire de la tutelle des Guise. Il s'agit d'un événement qui annonce les guerres de religion à venir (1562-1598). Anceau de SOUCELLE frère de Marie et fils de Anceau et Madeleine de Baif  a participé à cette conjuration. Il a été fait prisonnier.Couverture XII sonnets de la prison Anceau Soucelles (sieur de.)

 

 

 

 

 

 

 

 

Lathan au Breil (Maine et Loire). La seigneurie appartenait jusqu’en 1425 aux Soucelles puis passa aux Maillé qui la transmirent en 1595 aux du Fou.

 

 

LA ROCHE-FOULQUES

Gédéon de Soucelles acquiert La Roche-Foulques en 1622, date à laquelle la terre prend, mais sans droit, le titre de baronnie

 

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La Chapelle de La Roche-Foulques

 

 Les premiers hommes :

Ce territoire était occupé dès le Néolithique, les Mégalithes locaux en témoignent encore, il en reste quelques exemplaires sur la commune de Soucelles : le superbe dolmen de la Pierre-Césée au bord du Loir et non loin de là le menhir Le Doigt de César.

Dolmen_PierreCesee_Ph_1_3 Menhir_DoigtCesar_Ph_1_2

Dolmen de la Pierre-Césée et Menhir Le Doigt de César
site http://www.soucelles.fr/historique.php

Le menhir est d’accès difficile dans un champ privé. Le dolmen est accessible en saison sèche au bout de chemins de terre balisés pour la randonnée.

A noter un bac se trouve près de la chapelle sur le Loir à La Roche-Foulques, il permet de passer sur l'autre rive pour d'agréables promenades.

La_Roche_Foulques

 

La Roche-Foulques vue de l'autre rive du Loir et la chapelle vue des champs.

Le bac actuel:

 

Le_bac Sur_le_bac

Le bac à chaîne du Loir prêt à embarquer et vue au milieu de la traversée.


 Lazare de Baïf (frère de Madeleine de BAÏF épouse de notre Anceau de Soucelles père de notre Marie de Soucelles mariée avec Guillaume de la Grandière(Montgeoffroy)

Lazare de Baïf (1496-1547) est né aux Pins, près de La Flèche, en Anjou, il est mort à Paris.  

Reproduction d'ouvrages de Baïf,sur le site de la BNF :

 "De re navali libellus, in adolescentulorum...";

C'était un diplomate, un humaniste et poète français. Il écrivit en latin et traduisit du grec en français. Il effectua une traduction en français de l'Electre, de Sophocle qui fut imprimée en 1537, à Paris chez Estienne Rosset.
Gentilhomme angevin, abbé de Charroux et de Grenetière, conseiller au parlement de Paris, et maitre des requêtes de François 1er, Lazare de Baïf a pris à son service le jeune Pierre de Ronsard

après que ce dernier ait passé deux ans au service du roi d'Ecosse Jacques Stuart. Ronsard suivit cinq fois Baïf lors de ses ambassades en Allemagne.
Vers l'an 1530, Baïf fut envoyé à Venise en qualité d'ambassadeur, il y devint épris d'une demoiselle de condition, dont il eut un fils en 1532 qu'il prénomma Jean-Antoine.

Lazare de Baïf, étant dans les ordres ecclésiastiques, ne put épouser sa maitresse, mais il reconnut son enfant et le légitima par la suite. Il l'emmena avec lui à Paris où il lui fit donner l'éducation qu'un gentilhomme poète et savant pouvait ambitionner pour son fils. Jean-Antoine de Baïf (1532-1589) eut pour précepteur Dorat, brillant helléniste et latiniste.

Lazare de Baïf est l'auteur d'un ouvrage, écrit en latin, sur "les vaisseaux, le navigage et les habits ou vestements, avec les figure ou portraits des choses susdites". Cet ouvrage intitulé "De Re Navali" consacrée à l'architecture navale et à la navigation des anciens est illustré de 21 bois gravés. Il a été publié en français chez Robert Estienne, à Paris. Il a été édité en plusieurs endroits à la même époque.

 

Jean-Antoine de Baïf Fichier:Jean Antoine de Baïf.jpg

Sa production poétique est très importante, mais il n’a jamais connu un succès comparable à celui de Ronsard. Il a donné Les Amours (1552 et 1558) ; Les Météores, où il s’inspire des Géorgiques de Virgile (1567) ; le Passe-Temps (1573) ; Les Mimes, enseignements et proverbes (1581), ouvrage très original.

Du Bellay l’a qualifié de « docte, doctieur, doctime Baïf » ce qui, eu égard à l'impressionnante étendue de son savoir, était tout sauf ironique.

 Pierre de Ronsard est un poète, issu d'une vieille famille noble du pays de Vendômois, sixième fils de Loys de Ronsard, maître d'hôtel de François Ier, et de Jeanne de Chaudrier, né au château de la Poissonnière, au village de Cousture, dans le Bas-Vendômois, le 11 septembre 1524,

mort en son prieuré de Saint-Cosme-en-l'Ile, à Tours, le 27 décembre 1585

. il fut atteint d'une infirmité grave, une surdité presque complète, qui le contraignit à renoncer au métier des armes

A la mort de son père (6 juin 1544), Ronsard qui était logé aux Tournelles, près de l'écurie du roi, s'en allait fréquemment trouver

Jean Dorat qui demeurait au quartier de l'Université chez Lazare de Baïf et enseignait les lettres grecques à son fils, Jean-Antoine de Baïf.

Ayant appris que Dorat allait diriger le petit collège de Coqueret, à Paris, Ronsard eut le courage de s'y enfermer de dix-huit à vingt-cinq ans, pour y recommencer ses études grecques et latines en compagnie de Jean-Antoine de Baïf qui y était bien plus avancé que lui-même :

animés du même enthousiasme pour l'étude, les deux amis travaillaient tour à tour, Ronsard veillant jusqu'à trois heures et réveillant alors Baïf qui prenait la place. Dorat lui apprenait le latin par le grec.

Vers la même époque (1549), au retour d'un voyage à Poitiers, il rencontra dans une hôtellerie Joachim du Bellay,

 jeune gentilhomme angevin, qui éprouvait la même ardeur pour la poésie; il l'attira dont, à demeurer avec Baïf et lui pour réaliser leur grand désir de réveiller la poésie française. 


 

À Jean Antoine de Baïf.

Bravime esprit sur tous excellentime,
Qui méprisant ces vanimes abois
As entonné d’une hautime voix
De savantieurs la trompe bruyantime.

De tes doux vers le style coulantime,
Tant estimé par les doctieurs François,
Justimement ordonne que tu sois,
Pour ton savoir, à tous révérendime.

Nul mieux de toi gentillime Poète,
Heur que chacun grandimement souhaite,
Façonne un vers doucimement naïf :

Et nul de toi hardieurement en France
Va déchassant l’indoctime ignorance,
Docte doctieur et doctime Baïf.

Joachim Du Bellay,