
Les Amis de l'Abbaye de Foigny, vous propose de découvrir ou redécouvrir
l'univers de la vannerie fine de thiérache les samedi 6 et dimanche 7 septembre
2008.
Sur le site de l'ancienne abbaye cistercienne de Foigny, au moulin de Foigny,
nous vous accueillons le samedi de 14 heure à 19 heure et le dimanche de 10
heure à 19 heure.
Vous pourrez revivre le travail des vanniers au travers des démonstrations et
vous replonger dans la grande époque de la vannerie en Thiérache, par
l'exposition des objets (paniers ou outils du vannier...) et par les documents
(textes et photograhies...) qui vous seront présentés.
En marge de l'exposition, vous pourrez visiter la partie technique du moulin qui
produit de l'électricité grâçe à sa turbine.
Un accueil sera également assuré sur le site de l'abbaye (site arrasé), pour la
découverte du lieu où se dresse une chapelle du 19ème siècle sur le choeur de
l'abbatiale (découverte de l'histoire de l'abbaye, pierre tombales de
barthélèmy de jur êvèque de Laon,...).
Accueil et visite gratuits, possibilité de petite restauration sur place.
Venez passer un agréable moment au coeur du bocage thiérachien, le moulin de
Foigny se situe sur la commune de La Bouteille à mi-chemin entre Etréaupont et
Origny-en Thiérache.

ETREAUPONT

L'Histoire : "stradonis
villa" est mentionné dès 877. Il y eut un temps où Etréaupont possédait deux
châteaux-forts, l'un appartenait au seigneur de
Guise, l'autre au sire de Coucy. L'endroit sera incendié en 1521 par le
Comte de Nassau et en 1650 par les espagnols. Riche en histoire, on trouve des
traces de
voie
romaine, des vestiges gallo-romains, un cimetière mérovingien. Il reste
une motte féodale du vieux château et des vestiges du château des Coucy.
Étréaupont est situé en
Thiérache au confluent de l'Oise
et du Thon (ou Ton), à environ 15 km à l'ouest d'Hirson
et à 8 km au nord de
Vervins sur la route Paris-Bruxelles
Comme l'indique l'étymologie de son nom, Étréaupont est situé
sur une ancienne
voie romaine.
Autrefois, il y avait deux
châteaux forts, l'un appartenant aux seigneurs de
Guise, et l'autre aux seigneurs de
Coucy.
Il reste d'un côté les fossés rectangulaires et de l'autre
les vestiges d'une
motte féodale plus ancienne

La butte féodale
L'église
Saint Martin a récupéré le portail de l'abbaye de Foigny. L'endroit mérite le
détour, très vallonné et tout en verdure. Une promenade s'impose sur le site de
l'abbaye de Foigny où il reste quelques pierres enfouies dans une luxuriante
végétation. Cette abbaye cistercienne fondée vers 1121 fut ruinée par les
anglais au XV e, brûlée par les impériaux en 1543 et par les espagnols en 1653.
Le hameau du Mont d'Origny offre un très beau panorama.
Les habitants d'Etreaupont, les Etréaupontois, ne sont pas peu fiers de leur
source millénaire dite "La source du bois", aujourd'hui captée par une pompe
électrique. Le café préparé avec cette eau serait excellent.

LA CAPELLE


EFFRY
Effry est situé sur la rive droite de l'Oise.
Effry est limitrophe de 4 communes : Étréaupont, Luzoir, Wimy et Ohis.
A Effry perdure une messe traditionnelle en plein air où le prêtre bénit les
cavaliers et leurs chevaux. Elle est placée sous la protection de saint
Éloi et a lieu le dimanche après
la Saint Jean-Baptiste, fin juin.
La commune d'Effry fut, durant la Première
Guerre mondiale, la commune choisie par le commandement allemand pour y
implanter un camp de concentration regroupant les populations déplacées.
Aujourd'hui, dans le cimetière militaire jouxtant le cimetière civil, des
panneaux retracent l'histoire de ce camp. Des tombes de civils morts en
captivité entourent l'ossuaire qui regroupent les dépouilles des militaires
étrangers "Morts pour la France".


HIRSON

LUZOIR
Luzoir est
une commune française,
située dans le département de
l'Aisne et
la région Picardie.
Les villes voisines sont Effry,
Gergny, Sommeron, Wimy, Ohis.


J
MOULIN DE FOIGNY

L’
abbaye de Foigny était une
abbaye
cistercienne située dans l'
Aisne.
Située entre
Origny et
Étréaupont, dans un vallon de
Thiérache, au nord-est du département, elle a été fondée le
11 juillet
1121 par
Bernard de Clairvaux et
Barthélemy de Jur,
évêque de
Laon.
L'abbaye était prospère, ne comptant pas moins de cinq cents
moines et frères convers qui exploitaient douze mille hectares
de possessions jusqu'aux portes du Laonnois.
Moteur économique de la Thiérache, elle a permis, avec les
autres abbayes du secteur, de défricher une terre couverte de
forêts et de favoriser l'installation des premiers villageois
autour des
censes. Grâce aux généreuses donations des seigneurs et du
clergé, de nombreux moulins à blé furent construits par les
moines qui favorisèrent ainsi, au début du
XVe
siècle, l'industrie du papier par la construction et
l'exploitation de moulins à papier.
Il ne reste malheureusement rien aujourd'hui de ce glorieux
passé. À la fin du
XIXe siècle, une chapelle a
été érigée sur le chœur de l'ancienne église abbatiale, et le
site aujourd'hui reste un lieu de grande quiétude où le souvenir
des moines et des convers travailleurs demeure encore.
Il existe encore également un moulin dont la partie la plus
ancienne date du
XIIe siècle, il n'a jamais
cessé son activité jusqu'en 2000, et depuis 1982 la force de la
rivière
Thon (ou Ton) permet la production d'hydroélectricité
Les Amis de l'Abbaye de Foigny, vous propose
de découvrir ou redécouvrir l'univers de la
vannerie fine de thiérache les samedi 6 et
dimanche 7 septembre 2008.
Sur le site de l'ancienne abbaye cistercienne
de Foigny, au moulin de Foigny, nous vous
accueillons le samedi de 14 heure à 19 heure et
le dimanche de 10 heure à 19 heure.
Vous pourrez revivre le travail des vanniers
au travers des démonstrations et vous replonger
dans la grande époque de la vannerie en
Thiérache, par l'exposition des objets (paniers
ou outils du vannier...) et par les documents
(textes et photograhies...) qui vous seront
présentés.
En marge de l'exposition, vous pourrez
visiter la partie technique du moulin qui
produit de l'électricité grâçe à sa turbine.
Un accueil sera également assuré sur le site
de l'abbaye (site arrasé), pour la découverte du
lieu où se dresse une chapelle du 19ème siècle
sur le choeur de l'abbatiale (découverte de
l'histoire de l'abbaye, pierre tombales de
barthélèmy de jur êvèque de Laon,...).
Accueil et visite gratuits, possibilité de
petite restauration sur place.
Venez passer un agréable moment au coeur du
bocage thiérachien, le moulin de Foigny se situe
sur la commune de La Bouteille à mi-chemin entre
Etréaupont et Origny-en Thiérache.
A Foigny, le moulin abbatial est encore en
fonctionnement, aujourd'hui grâce à une turbine
; certains éléments (piles de pont, etc.) sont
médiévaux. Les structures existantes sont donc
une excellente base pour des explications
techniques destinées en particulier à un public
scolaire.
- à Foigny, la réhabilitation d'un bâtiment
ancien et son aménagement en salle d'accueil
doit permettre l'accueil des classes pour leur
l'utilisation de l'eau par les moines
|
LA BOUTEILLE


02140 LA BOUTEILLE : 514
habitants
Elle a pour commune limitrophe : Vervins Fontaine-lès-Vervins et Landouzy-la-Cour dans
le canton de Vervins; Ohis, Origny-en-Thiérache dans
le canton
d'Hirson et Étréaupont dans
le canton
de La Capelle.
L'Histoire :
L'origine de son nom viendrait d'une fabrique de bouteilles établie vers 1540.
Le village possède une imposante
église fortifiée en grès
dédiée à Notre-Dame, érigée en 1547 et munie de quatre tourelles d'angle
circulaires. Son clocher a été construit pour l'échange de signaux. Il reste une
ferme fortifiée de la cense d'Aubenton
qui date du XVI e et a été reconstruite au XVII e. Il y a trois fontaines dans
le bourg dont une fontaine des fièvres.



THENAILLES

Thenailles est
un petit village situé au nord de la France. Le village est situé dans ledépartement
de l' Aisne de
la région
de la Picardie.
Le village de Thenailles appartient à l'arrondissement de Vervins et au canton
de Vervins

WIMY


Wimy, commune de Thiérache,
est limitrophe de 5 communes : Effry, Luzoir, Clairfontaine, Mondrepuis et Ohis1.
- Les habitants de Wimy furent affranchis des
tailles et corvées en 12412 par Gautier,
seigneur d'Avesnes et
seigneur deGuise,
pour une rente annuelle de 34 livres.
- Edification de la remarquable église, fortifiée entre
1578 et 1585, comme ailleurs dans la région thiérachienne.
- Implantation d'une verrerie nommée Qui
Qu'en Grogne, maintenant disparue.
Seigneurs de Wimy :
- 1166 : Raoul de Wimy.
- 1339 : Jean de Wimy.
Les seigneurs
de Guise, qui furent de tout temps suzerains de Wimy, paraissent avoir
repris ensuite la seigneurie de ce village, et elle était encore dans leurs
mains au moment de la Révolution française.


LE MAROILLES
Historique:
Le Maroilles serait l'invention
d'un moine de l'abbaye de Maroilles au VIIème siècle, ce qui fait de lui l'un
des plus anciens fromages français.
Mais c'est en 1955 que le Maroilles a obtenu l'Appellation d'Origine Contrôlée
(AOC).
Depuis lors, il ne peut être fabriqué que sur une zone bien précise qui
correspond à une région naturelle : la Thiérache.
Elle se partage entre l'Avesnois et l'Aisne.
Production:
Le Maroilles, fabriqué
uniquement à partir de lait de vache, appartient à la catégorie des fromages
à pâte molle à croûte lavée. Sa technique de fabrication l'apparente au
Pont-l'Évêque ou au Munster, mais seules les caves de la Thiérache, par
leurs caractéristiques naturelles, permettent le développement d'une flore
particulière, qui donne sa saveur au roi des fromages du Nord. En effet, le
Maroilles peut être affiné en cave jusque quatre mois : il est brossé à
l'eau salée (additionnée parfois de bière) et retourné chaque semaine. Sous
l'influence de la bacteria linens, plus communément appelée "ferment du
rouge", son arôme va s'affirmer, et sa croûte progressivement rougir. A sa
sortie, il présente alors une magnifique croûte rouge naturelle et une belle
pâte pleine, blonde et onctueuse.
Fabrication du caillé :
Pour
obtenir le caillé on ajoute au lait de la présure (10 cm3/10
litres de lait). La présure est tirée de la caillette de veau (poche dans
l'estomac).
Après
coagulation, le caillé est mis dans des moules en fonte d'aluminium,
autrefois en bois (équinons), reposant sur une grille pour l'écoulement du
sérum et l'on procède à plusieurs retournements.
Le lendemain les fromages sont démoulés et salés une première fois, puis une
seconde fois après 24 heures, par immersion dans un bain de saumure.
Tout l'art du
fromager réside dans l'appréciation des différents facteurs d'ambiance qui
sont : la température du lait et son acidité. C'est à lui d'interpréter ces
éléments, d'agir en temps voulu, en tenant compte des variations
saisonnières et de la composition du lait.
La poussèe du bleu :
Le
fromage est alors terminé, il est stocké au séchoir (durant 1 mois environ)
où il se couvre d'une légère moisissure bleue. Celle-ci provient de
différentes variétés de pénicillium qui vont neutraliser l'acide du fromage
et permettre l'affinage.Les fromages sont ensuite débleuis par brossage à
l'eau légèrement salée, puis descendus en cave pour être affinés.
L'affinage :
L'affinage
va conditionner la qualité des Maroilles qui sont régulièrement brossés et
retournés pour entretenir la teinte blonde naturelle de la croûte. 2 à 3
mois seront alors nécessaires pour parfaire l'affinage.
Cuisine :
Maître des plateaux de fromages, le
Maroilles peut aussi se déguster chaud : dans la célèbre flamiche ou dans
une sauce pour accompagner viandes, volailles ou poisson.
