BUIRONFOSSE![]() |
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Eglise de Buironfosse en 1905
Ecole de Buironfosse,
Le
château fort en bois sera renforcé en pierre au XIe et XIIe Siècle, puis rasé en
1423 par Jean de Luxembourg allié des Bourguignons. On y reconstruira une église
qui sera pillée, incendiée, fortifiée, rasée et reconstruite plusieurs fois
durant tous les conflits dévastateurs que connaîtra la Thiérache au cours de son
histoire. Bien plus tard, en 1868, la motte sera arasée pour laisser place à
l'église d'inspiration romane que nous connaissons aujourd'hui.
Au XIIe Siècle, Buironfosse était une commune rurale importante. En 1175, le
Seigneur Jacques d'Avesnes lui accordera une charte, donnant aux habitants la
liberté d'administrer les biens de la commune, d'élire un maire et ses échevins.
La forêt communale appelée " Les Usages " conférera à la population toute les
ressources nécessaires à sa subsistance et à son développement.
Par sa position géographique proche du Hainaut, la Thiérache sera ravagée par de
nombreux conflits. Buironfosse bénéficiera d'une certaine tranquillité au XVIIIe
Siècle, époque où les frontières seront reculées plus au nord. Elle connaîtra
l'avènement du développement agricole. Les bois occupant un quart du territoire,
de nombreux corps de métiers artisanaux apparaîtront. Les spécialités du cru
étant la saboterie et la boissellerie.
En 1760, Buironfosse compte 1063 habitants.
Entre 1830 et 1880, on développe de façon très importante les ressources en
herbage. Les près et pâtures doublent en surface. Eleveurs et herbagers
définissent la topographie du bocage que nous connaissons aujourd'hui.
On parle alors de " marée verte ". Phénomène social qui est au monde rural ce
que la révolution industrielle est au monde urbain. En 1856, la population de
Buironfosse atteint le chiffre record de 2589 habitants. Le bois en est le
centre économique. On dénombre à cette époque pas moins de 300 sabotiers.
Le Pays de Thiérache, réputé pour ses églises fortifiées et son fromage de
Maroilles fut au XIXe Siècle un important bassin de production du sabot.
La ville de Buironfosse comptait 360 patrons sabotiers en 1880.
On y fabriqua avant la 1ère guerre mondiale, 150 000 paires de sabots par an.
Le Musée du Sabot vous invite à découvrir son atelier de fabrication mécanique,
son exposition sur le métier du sabotier et ses outils.
Présentation d’une collection de 350 vieux sabots de diverses régions de France
et du monde, depuis le sabot de travail et du jardinier jusqu’au sabot très
décoré et fleurté de manière artistique.
FLAMICHE AU MAROILLES
Pour 6 personne(s)
250 g de farine
10 g de levure du boulanger délayée dans une tasse de lait tiède
30 g de beurre fondu
1 oeuf entier
1 Maroilles de 400 g environ
20 cl de crème fraîche épaisse
Sel, poivre
Faire une pâte levée en mélangeant la farine, la levure
délayée, le beurre fondu, l'oeuf entier et une pincée de sel.
Etaler la pâte dans une tourtière beurrée et laisser monter pendant une à deux
heures dans un endroit tiède.
Pendant ce temps, gratter le Maroilles, le couper en
morceaux et l'écraser avec la crème fraîche.
Etaler cette préparation sur la pâte levée et faire cuire à four chaud durant 30
minutes.
Servir la flamiche avec une salade ver