ROUSSEL Jean-François
(vivant au premier mariage de son fils en 1711 noté mère feue Marthe BLANCHARD et au mariage de Catherine en 1721 )
Second Mariage avec Marie ROUSSEAU dont
- Marie ROUSSEL
Mariage de Claude HANRY avec Marie ROUSSELLE, fille de Jean François ROUSSELLE et de Marie ROUSSEAU, le 22 août 1712 à Tours, Saint-Vincent (37
- Catherine ROUSSEL mariée avec Charles DESTEUR, fils de Pierre DESTEUR et de Renée GIRAULT, avec Catherine ROUSSEL, fille de Jean François ROUSSEL et de Marie ROUSSEAU, le 27 novembre 1721 à Tours, Saint-Vincent (37)
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Mariage le 19 Juillet 1681 à TOURS (st-Vincent) de Jean-François ROUSSEL Marchand Maître Ouvrier en SOYE (fils de feu François ROUSSEL et feue Renée DESCHAMPS le dit père était Marchand Maître Ouvrier en Soye de cette paroisse) et Marthe BLANCHARD (fille de feu Jacques BLANCHARD Marchand Maître Passementier et de Jacquine DROUET)
Témoins Marin Carreau et Perrine DESCHAMPS (soeur de Renée)
J’ai trouvé la naissance de Renée ROUSSEL fille de François et Renée DESCHAMPS donc soeur de Jean-François en 1663 à Tours St-Pierre Des Corps marraine Perrine CARREAU
Le14 Janvier 1663 à Tours St-Pierre des Corps a été baptisée Renée fille de François ROUSSEL Maitre ouvrier en Soye et de Renée DESCHAMPS , son parrain Denys Herbinière ouvrier en Soye , la marraine Perrine CARREAU , signé Perrine CARREAU et François ROUSSEL (ROUSEL)
La Maison du Croissant (photo ci-contre) donne un exemple de solide maison bourgeoise du XVème siècle, on l'appelle aussi la Maison de la Belle Teinturière. Elle se situe au carrefour de la rue de Constantine (ex rue Maufumier) et de la rue de Maillé. C'est dans ce quartier que s'installèrent, autour de 1470, les ouvriers en soie venus à Tours à la demande du Roi Louis
La manufacture de soie tourangelle
Cette « manufacture », spécifiquement urbaine, est, comme presque toutes les manufactures textiles, dispersée. Elle se présente sous la forme de petits ateliers domestiques, situés dans des maisons particulières et éparpillés dans quelques paroisses3. Physiquement, la manufacture est donc peu visible, mais le fait qu’elle soit présente partout, permet à ses membres de se rencontrer dans toute la ville : « Au lieu de quelques manufactures de soie, contenant chacune quelques centaines de métiers groupés dans un espace restreint, c’était comme une cité dans la ville et comme un monde de métiers, dont le bruissement animait du matin au soir les quartiers urbains et suburbains » L’organisation économique de cette manufacture est très hiérarchisée. Au bas de l’échelle se trouvent la plupart des métiers spécifiquement féminins, qui peuvent aussi être à la campagne : les rouetteuses, les encaneuses, les moulinières, les dévideuses, les ourdisseuses. Ensuite viennent ceux qui travaillent au tissage sur les métiers : les plus nombreux sont les ouvriers[ères] en soie, mais les maîtres-ouvriers y oeuvrent également, pour leur compte ou pour autrui. Dominique Godineau, en se fondant sur différents travaux de recherche, rappelle que, même si ces derniers possèdent une maîtrise et dirigent un atelier, ils sont sous la dépendance économique des marchands-fabricants ; leur statut est proche de celui des salariés… Enfin, au sommet de cette hiérarchie se trouvent les marchands-maîtres-ouvriers, les marchands-fabricants et les négociants qui contrôlent la production et la commercialisation de la soie.
32. Combien d’emplois ?
C’est très difficile de répondre. Les sources sont difficilement comparables
dans la mesure où
l’unité de compte est variable : certains historiens donnent des estimations en
nombre de
maîtres, les autres en nombre de métiers, ou bien d’ouvriers, voire en nombre de
personnes
qui en vivent.
D’après Marino Cavalli, ambassadeur de Venise, on compte, en 1546, entre 200 et
300
maîtres chefs d’ateliers. Sachant qu’il peut arriver qu’un maître ait plusieurs
métiers (toutefois
le règlement prévoit un maximum de deux métiers par maître pour le taffetas, or
le taffetas est
justement la principale production des soyeux tourangeaux) et qu’il faut compter
plusieurs
ouvriers par métier (le le ratio varie de 9 à 16 selon la difficulté du
travail). En extrapolant on
arrive à un minimum 3.000 ouvriers voire de 3.500 si on ajoute les métiers
annexes
(teinturiers ou fabricants de peigne, par exemple).
C’est énorme sachant que chaque ouvrier fait vivre plusieurs personnes et que la
population
totale de Tours ne dépasse pas 30.000 habitants à cette époque.
Oublions ces calculs et retenons que le travail de la soie est la première
industrie tourangelle
au XVI.
A l'angle des rues du Change et de la Rôtisserie, une maison du 15ème siècle est entièrement en pans de bois.
Au 29 rue Briçonnet, cette maison du 14ème siècle possède une tourelle
d'escalier à pans de bois du 15ème siècle.
Au 32 rue Briçonnet, une maison à pans de bois datant du 16ème siècle
présente...