ROUSSEL Jean-François   
    
    

H  Jean-François ROUSSEL   

 

(vivant au premier mariage de son fils en 1711 noté mère feue Marthe BLANCHARD et au mariage de Catherine en 1721 )

Parents

Union(s) et enfant(s)

 

Aperçu de l'arbre

  François ROUSSEL       Renée DESCHAMPS  
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  Jean-François ROUSSEL  

 

 

 

Mariage le 19 Juillet 1681 à TOURS (st-Vincent) de Jean-François ROUSSEL Marchand Maître Ouvrier en SOYE  (fils de feu François ROUSSEL et feue Renée DESCHAMPS le dit père était Marchand Maître Ouvrier en Soye de cette paroisse) et Marthe BLANCHARD (fille de feu Jacques BLANCHARD Marchand Maître Passementier et de Jacquine DROUET)

Témoins Marin Carreau et  Perrine DESCHAMPS (soeur de Renée)

J’ai trouvé la naissance de Renée ROUSSEL fille de François et Renée DESCHAMPS donc soeur de Jean-François en 1663 à Tours St-Pierre Des Corps marraine Perrine CARREAU

Le14 Janvier 1663  à Tours  St-Pierre des Corps a été baptisée Renée fille de François ROUSSEL Maitre ouvrier en Soye et de Renée DESCHAMPS , son parrain Denys Herbinière ouvrier en Soye , la marraine Perrine CARREAU , signé Perrine CARREAU et François ROUSSEL (ROUSEL)

 

 

La Maison du Croissant (photo ci-contre) donne un exemple de solide maison bourgeoise du XVème siècle, on l'appelle aussi la Maison de la Belle Teinturière. Elle se situe au carrefour de la rue de Constantine (ex rue Maufumier) et de la rue de Maillé. C'est dans ce quartier que s'installèrent, autour de 1470, les ouvriers en soie venus à Tours à la demande du Roi Louis

La manufacture de soie tourangelle

Cette « manufacture », spécifiquement urbaine, est, comme presque toutes les manufactures textiles, dispersée. Elle se présente sous la forme de petits ateliers domestiques, situés dans des maisons particulières et éparpillés dans quelques paroisses3. Physiquement, la manufacture est donc peu visible, mais le fait qu’elle soit présente partout, permet à ses membres de se rencontrer dans toute la ville : « Au lieu de quelques manufactures de soie, contenant chacune quelques centaines de métiers groupés dans un espace restreint, c’était comme une cité dans la ville et comme un monde de métiers, dont le bruissement animait du matin au soir les quartiers urbains et suburbains » L’organisation économique de cette manufacture est très hiérarchisée. Au bas de l’échelle se trouvent la plupart des métiers spécifiquement féminins, qui peuvent aussi être à la campagne : les rouetteuses, les encaneuses, les moulinières, les dévideuses, les ourdisseuses. Ensuite viennent ceux qui travaillent au tissage sur les métiers : les plus nombreux sont les ouvriers[ères] en soie, mais les maîtres-ouvriers y oeuvrent également, pour leur compte ou pour autrui. Dominique Godineau, en se fondant sur différents travaux de recherche, rappelle que, même si ces derniers possèdent une maîtrise et dirigent un atelier, ils sont sous la dépendance économique des marchands-fabricants ; leur statut est proche de celui des salariés… Enfin, au sommet de cette hiérarchie se trouvent les marchands-maîtres-ouvriers, les marchands-fabricants et les négociants qui contrôlent la production et la commercialisation de la soie.

32. Combien d’emplois ?
C’est très difficile de répondre. Les sources sont difficilement comparables dans la mesure où
l’unité de compte est variable : certains historiens donnent des estimations en nombre de
maîtres, les autres en nombre de métiers, ou bien d’ouvriers, voire en nombre de personnes
qui en vivent.
D’après Marino Cavalli, ambassadeur de Venise, on compte, en 1546, entre 200 et 300
maîtres chefs d’ateliers. Sachant qu’il peut arriver qu’un maître ait plusieurs métiers (toutefois
le règlement prévoit un maximum de deux métiers par maître pour le taffetas, or le taffetas est
justement la principale production des soyeux tourangeaux) et qu’il faut compter plusieurs
ouvriers par métier (le le ratio varie de 9 à 16 selon la difficulté du travail). En extrapolant on
arrive à un minimum 3.000 ouvriers voire de 3.500 si on ajoute les métiers annexes
(teinturiers ou fabricants de peigne, par exemple).
C’est énorme sachant que chaque ouvrier fait vivre plusieurs personnes et que la population
totale de Tours ne dépasse pas 30.000 habitants à cette époque.
Oublions ces calculs et retenons que le travail de la soie est la première industrie tourangelle
au XVI.

Tours

 

A l'angle des rues du Change et de la Rôtisserie, une maison du 15ème siècle est entièrement en pans de bois.


Au 29 rue Briçonnet, cette maison du 14ème siècle possède une tourelle d'escalier à pans de bois du 15ème siècle.

Au 32 rue Briçonnet, une maison à pans de bois datant du 16ème siècle présente...